QUI SOMMES-NOUS

QUI SOMMES-NOUS

NOTRE VISION

NOUS SUIVONS LES LOIS DE LA NATURE

Nous sommes une communauté végétarienne, ce qui signifie que nous fonctionnons à base du concept de la paix. Nous ne prenons pas la vie des animaux sans nécessité absolue. Nous évitons aussi d’entrer en conflit avec les autres et entre nous. En buvant le lait de la vache, nous la considérons comme une de nos mères. De plus, c’est le seul animal qui a des excréments purs, qui ont des vertus antiseptiques, c’est pourquoi la nature lui donne un statut particulier dans le règne animal. La tuer entraîne donc des conséquences karmiques d’un niveau supérieur.

Nous faisons partie de la nature, nous ne la possédons pas et nous n’avons pas le droit de l’exploiter dans la liberté de nos caprices infantiles.

Nous devons comprendre ses fonctionnements et nous aligner avec ceux-ci dans la participation avec elle, comme partie d’elle.

Pour être heureux nous devons comprendre en tant qu’humains ses lois et les suivre. Ses lois sont les limites dans lesquelles nous devons nous maintenir, pour pouvoir nous maintenir en harmonie avec elle et avec nous-mêmes, individuellement et collectivement.

Chaque être, dans la nature, a sa propre programmation. En tant qu’êtres humains, nous avons la nôtre; mais notre particularité est notre libre arbitre de choisir de la reconnaître et d’agir ou non en alignement avec les lois qui nous correspondent. Si nous ne le faisons pas, étant en conflit avec la mère nature et la vie, en réaction, nous allons devoir payer en souffrance pour cela; en son temps, dans cette vie ou dans une autre. Cela s’appelle le karma. Prendre plus que nous avons besoin c’est voler, c’est karma.

L’impulsion et la conscience de vie sont en lien avec l’énergie sexuelle. En tant que parties intégrantes de la vie, de la nature, nous sommes à son service. C’est pourquoi nos potentialités appartiennent à leur propriétaire et à son service. Et cette potentialité de l’énergie créative qui amène la dynamique dans la manifestation temporelle, est son énergie, et doit être à son service. Elle ne peut pas être au service des désirs égocentriques de l’être conditionné contrôlé par l’énergie de la magie de l’illusion.

C’est pourquoi, nous considérons que l’énergie sexuelle doit se manifester dans les limites définies par la loi naturelle. C’est pourquoi, pour nous, l’homosexualité est une chose qui va à l’encontre de la loi naturelle et nous la considérons comme un état pathologique profond qui établit le subconscient collectif dans un état de maladie qui en son temps va amener, au niveau de l’humanité, des chaos tels que des guerres, des épidémies, des catastrophes naturelles; ce qui signifie la souffrance. À cela correspondent des pratiques sexuelles particulières qui peuvent se vivre en couple hétérosexuel.

Nous considérons également que le couple est un être et qu’il devrait être établi de manière permanente, à base d’un engagement face à la communauté et la vie. C’est un être inclusif de deux inclus de polarités complémentaires qui manifestent la réalité de l’être de la vie, comme êtres complets et parfaits, androgynes; comme un macrocosme avec ses inclus microcosmes. En voyant que la potentialité particulière de l’humain est son intellect qui lui permet d’avoir une vision philosophique structurelle de la vie et son libre arbitre de l’assumer ou pas. Sa libido, sa force vitale, ne peut être niée ou réprimée, mais exprimée dans les limites de la loi naturelle. Sans cela, il entre dans la voie de la maladie, psychique, physique ou de la conscience de l’être. Il entre en conflit avec le sens de son existence et le but de la finalité de la vie.

Dans la tradition Andine, avant de prendre un engagement définitif de couple, il existe un engagement de probation qui se prend avant d’entrer dans une relation de sexualité manifestée. Avant, premièrement, la femme et l’homme doivent se donner un temps pour se connaître. Pour nous, un couple ne démarre pas à base d’une rencontre sexuelle sur la base de satisfaire le désir sexuel du présent ou de libérer la répression de l’impulsion de sa libido, sa frustration, ce qui est une chose égocentrique. Le début de la relation doit commencer par une attraction mutuelle d’un sentiment de cœur, à base d’une nature commune d’attraction, pour vouloir cheminer ensemble, au service de la vie.

Autre point, nous ne sommes pas d’accord avec l’avortement ou avec ce qui est associé à cela, parce que c’est un meurtre.

Notre compréhension est que nous ne sommes pas le corps qui est seulement un vêtement temporaire. Nous sommes l’être – esprit, âme – qui l’anime et le fait bouger et agir. Il est un être infinitésimal faisant partie d’une multitude d’êtres qui sont les inclus de l’être inclusif infini. C’est pourquoi, ils ne sont pas la cause première de l’action, mais la cause conséquente. Ce qui signifie que le résultat de l’action, le bébé, appartient premièrement à la mère nature et non à l’être qui le manifeste; c’est pourquoi il n’a pas le droit de décider s’il peut vivre ou mourir. A base de cela, nous considérons que l’avortement est un crime que l’on devra payer en son temps. La question est si dans certains cas c’est justifié de le faire? C’est l’exemple de la femme qui a été violée. Nous devons avoir une vision plus large de la réalité, considérant que tout, dans la manifestation du rêve de l’illusion, est contrôlé par la loi du karma; qu’il n’y a pas de victime; que ce qui nous arrive correspond à ce que nous avons fait à d’autre dans le passé, qui pourrait être dans une autre vie; et c’est le moyen pour se libérer de cette dette; et que nous devons l’accepter ainsi et ne pas créer plus de karma, en tuant l’être que la vie manifeste à travers notre corps. Tuer un être adulte ou un fœtus est la même chose ; l’être n’est pas le vêtement.

Il faut aussi comprendre que l’être qui apparaît n’est pas le produit biologique du corps ou du désir de deux parents; il vient du grand esprit, la cause première, descendant du plan de l’esprit qui va permettre aux moyens biologiques d’apparaître, pour que se manifestent les conditions qui vont lui permettre de se manifester dans le vêtement temporaire qui lui correspond avec les vêtements des êtres de ses parents biologiques qui correspondent à son être karmique. Un fœtus ne va pas nécessairement naître. C’est la nature qui décide et nous ne devons pas forcer cela par des moyens techniques, essayant d’avoir un contrôle autant sur la vie que sur la mort. Cela ne nous appartient pas. Nous devons apprendre à distinguer les limites de notre contrôle et de l’espace dans lequel nous pouvons interférer, de celui qui ne nous appartient pas.

NOUS SERVONS LA TRADITION DES PLANTES SACRÉES

Notre communauté se définit par sa connexion avec la tradition de l’Amérique en connexion avec les plantes sacrées pour ce qui les définit comme des médecines sacrées et non comme des drogues naturelles; étant identique en apparence, mais dont le résultat va être différent, voire opposé.

La plante, pour être médecine, doit être considérée comme un être supérieur, un esprit, non comme une substance ayant une énergie impersonnelle. C’est un Grand-père, un ancien qui peut nous guider dans la voie de la vie et nous soigner au niveau le plus profond de la conscience de notre être. Son énergie est l’aspect conséquent de sa réalité d’esprit, d’être, dans l’inclusivité des deux. Nous ne pouvons pas l’approcher pour l’exploiter, mais pour le servir et être guidés.

Pour qu’elle soit authentique, il faut que la connexion soit transmise à travers un lignage authentique par une rencontre de niveau initiatique qui établisse la personne dans ce lignage de transmission, dans une relation de maître à disciple qui n’est pas quelque chose de relatif temporel. C’est une connexion mystique qui n’est pas conditionnée par la présence des corps, par le temps ou la distance. Et qui permet à la personne de transmettre l’initiation de cette connexion à une ou des personnes de la génération d’esprit conséquente. Ceci par le choix du destin, à qui ça correspond et en son temps. C’est ce qui permet à la personne de donner la médecine avec une connexion réelle : une vraie médecine.

Une personne peut avoir l’autorisation de donner la médecine, mais jusqu’à ce qu’il rencontre ce niveau de connexion authentique, il n’a pas encore la potentialité de transmettre le lignage. Ce qui permet à la personne d’entrer dans cette connexion c’est d’être entré à un niveau suffisant dans la conscience de la vision structurelle du cercle sacré dans l’horizontalité et la verticalité des trois mondes, dans l’inclusivité des deux. Aussi, dans la dynamique d’expansion du temps du présent éternel de l’esprit, d’être sorti à un niveau suffisant de s’identifier avec le corps, et ses attachements égocentriques. Passant à la seconde étape de son processus de formation comme personne médecine, s’établissant dans la conscience permanente que sa référence absolue est son service à la voie et à ses Grands-parents, auxquels appartient sa vie dans sa totalité. Ayant la clarté sur le but de la finalité de la voie de la vie et essayant toujours de s’aligner avec cela face aux situations qui apparaissent au cours du chemin. Comprenant que ce n’est pas la voie de la libération, mais de la réalisation de son être éternel, qu’il découvre pas à pas dans la transmutation de sa conscience; voyant l’intérêt de l’autre non séparé du sien et le servant; dans la conscience d’une vision non divisée de la vie; distinguant la réalité de la fausse réalité du rêve de l’illusion.

Un autre thème relié à cela est la fausse transmission de la connexion chamanique à travers une relation sexuelle: le chaman ou la chamane qui ne se voient pas comme des sorciers, ni n’ayant l’intention d’établir une connexion de sorcellerie à travers une relation sexuelle avec des personnes qui ont pris des plantes psychotropes avec eux, mais avec l’intention de transmettre la connexion médecine avec eux; à travers la transmission d’une chaîne d’homme à femme et de femme à homme. C’est un archétype de transmission manipulé par la magie de l’illusion basé sur la bonne intention qui se transmet sous forme de message subliminal de celui qui donne le psychotrope à ceux qui le reçoivent, sans qu’ils ne s’en rendent compte, et les font tomber dans une connexion de faux chamanisme, qui les guident à la voie impersonnaliste de la libération, du brahman impersonnel ou de considérer qu’il y a seulement un être et que tous sont cet être. C’est pourquoi dans leur réalité d’être dans la manifestation comme individus, qui est seulement une illusion, ils transmettent la guidance comme des canaux. Ce qui s’appelle actuellement « le channeling ».

Nous voyons la guidance et la transmission comme une chaîne, dans laquelle chaque anneau a sa propre identité. Chaîne de transmission qui s’appelle Parampara. Nous voyons également que dans la voie tantrique du chamanisme c’est dans l’inclusivité de la complémentarité de deux chaînes : masculine et féminine. La connexion pour l’homme se fait à travers la chaîne masculine et pour la femme à travers la chaîne féminine. Et non à travers l’horizontalité de la relation sexuelle.

Si cette voie est la voie du destin, le couple amène aussi la réalité de l’esprit comme être inclusif des deux polarités qui amène l’inclusivité comme être des deux Paramparas (lignage).

NOUS PARTICIPONS À UN PROJET POUR UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ

Dans les conditions de la temporalité de notre existence sur cette terre, nous devons être réalistes et dans des circonstances de nécessité, la violence doit être utilisée. Pour cela il existe, par nature, l’ordre des guerriers qui a pour fonction de maintenir la paix et l’harmonie dans le royaume, et face aux agressions venant de l’extérieur. Par le destin, en son temps, apparaît un sage leader -l’Inca, comme Manco Cápac- qui au milieu du chaos vient pour rétablir l’ordre et l’harmonie d’une vraie civilisation d’humains -Runas – ceci pour un temps. Et, dans le présent, nous voyons que c’est une nécessité urgente. Pour cela nous prions pour qu’il apparaisse avec le cercle de ses chevaliers, comme dans l’exemple du Roi Arthur et ses compagnons de la table ronde; pour que réapparaisse dans la manifestation temporelle le règne divin de paix, d’harmonie et de prospérité pour tous. Pour un temps.

C’est avec cette intention que nous a été transmis le lignage médecine des Piaroas à travers le couple médecine de Don Bolivar et Doña Elena, par le choix du destin, pour servir cela.

La transmission de ce lignage, qui est un lignage d’esprit, n’est pas nécessairement à travers un lignage de sang. Parfois oui, parfois non.

Aussi, nous n’entrons pas en conflit avec le système actuel. Nous l’utilisons pour démarrer une nouvelle histoire; faisant apparaître un nouveau système d’éducation basé sur une vision structurelle philosophique de la vie et de sa dynamique, qui va permettre d’amener une transmutation de la conscience. Cela accompagné de projets sociaux au niveau local qui peuvent s’expandre, faisant apparaître un réseau, respectant les identités collectives locales particulières dans la complémentarité de leurs différences, à base d’une vision commune philosophique de la vie et de la dynamique de ses fonctionnements.

Nous voulons faire apparaître ce système d’éducation dans son expansion, au niveau de la formation dans différents secteurs de sciences qui correspondent aux nécessités de la vie.

SOMMES-NOUS UNE SECTE ?

Nous nous définissons et fonctionnons à base d’une vision structurelle de la vie, dans la conscience de «un et différent » : la réalité paradoxale de la vie que tout a une identité à base de l’être inclusif et de deux êtres inclus en polarité de complémentarité. C’est une base qui s’expand à l’infini de manière “fractale”.

Nous ne prétendons pas être parfaits et nous avons beaucoup à apprendre sur la voie de la vie. c’est pourquoi nous sommes nés. Étant toujours prêts à écouter pour nous améliorer, de ceux qui ont appris plus que nous, en le montrant par leur exemple. Sachant que la tendance de l’être conditionné est de toujours chercher la faute chez l’autre sans amener quelque chose de positif.

Une secte est un collectif qui s’enferme sur lui-même, s’isolant de l’extérieur. C’est une conscience égocentrique collective, qui peut être très grande, et fonctionner à base d’un dogmatisme qui ne veut pas se confronter avec une vision objective philosophique.

Nous acceptons la réalité subjective de différentes croyances. C’est ce qui fait la richesse de la vie dans ses diversités, à condition qu’elles ne soient pas en conflit avec une vision philosophique qui est la base commune qui nous unit.

En accord avec cela, nous nous ouvrons à la discussion, découvrant ensemble la voie de la vie. Mais nous ne voulons pas entrer dans une polémique d’attaque et de défense pour savoir, dans l’espace conflictuel, qui a raison. Nous ne voulons imposer à personne notre identité subjective, ni nous laisser imposer cela de la part de l’autre. Mais nous nous ouvrons à l’écoute, comme moyen de s’enrichir; ce qui est la nature de la vie dans sa dynamique d’expansion. Comprenant que nous sommes « un et différents ». Nous ne sommes pas unidimensionnels mais multidimensionnels : un inclusif de diverses identités en complémentarité. Il faut seulement savoir observer la vie pour se rendre compte de cela.

En développant la conscience de cette vision, nous ne pouvons pas être une secte; être dans la conscience divisée de la vie sous le contrôle de l’illusion (la maya).

Si certains pensent que nous cultivons cela, nous les invitons à nous rencontrer pour en discuter et voir réciproquement où nous en sommes, et qui, dans son propre intérêt, devrait prendre l’autre comme référent.

NOTRE ORIENTATION

Nous sommes dans la voie de la gnose, la voie de la découverte, dans un processus à la fois collectif et personnel, dans lequel il n’y a pas une dictature d’une imposition de la part d’une personne, ni d’un collectif de moutons qui n’ont qu’une seule voix. Nous fonctionnons sur la base de « un et différent », du moins nous essayons de le faire. C’est la conscience du cercle sacré : Willka Hampi. Dans le cercle, la personne qui dans le présent sent la meilleure potentialité pour occuper la position référente, la prend sur la base d’un accord collectif. Elle se qualifie en faisant passer l’intérêt collectif avant le sien, en servant l’intérêt collectif; en considérant que son intérêt personnel supérieur, elle le rencontre à travers l’intérêt du collectif dont elle fait partie, en le servant. Ceci est la vision de la conscience du Runa, l’homme qui est arrivé à la conscience de son être comme humain.

Ce sont les bases de la tradition de la civilisation Andine, de son esprit; et cela ne dépend pas de la couleur de la peau ni de où l’on est né.

Notre participation est de faire apparaître une nouvelle société, développant en expansion un tissu de cellules à prédominance d’autosuffisance, sur le modèle de clan entreprise. Ce que nous essayons de faire était un modèle pilote.

Dans le plan de la nature, pour les humains, il y a quatre types de fonctions dans la structure sociale ; et cela correspond à différents niveaux dans la structure pyramidale d’un pays.

La première classe sociale sont les Amautas (en quechua), brahmanes (en sanscrit) ou druides ; ce qui est la même chose. Ce sont ceux qui ont la capacité intellectuelle supérieure reliée avec la vision philosophique de la vie, sa dynamique et sa finalité. Ce sont les éducateurs, les conseillers, les chamanes, les prêtres, les scientifiques, les mystiques. Pour accomplir ces fonctions ils ont aussi besoin d’un processus de formation. Mais ce dont ils ont le plus besoin c’est une conscience morale du meilleur niveau et leur responsabilité est d’être au service de l’intérêt collectif ; prêts à accomplir n’importe quel service quand c’est nécessaire, au niveau de leurs capacités ; mettant le sens de leurs devoirs avant leurs droits.

Notre orientation première comme Willka Hampi est de faire apparaître cette classe de personnes pour leur capacitation naturelle d’accomplir cette fonction dans l’édifice social d’une nouvelle société ; ceci par le choix du destin.

Nous sommes dans une étape de formation, œuvrant dans différents services au sein de la communauté, pour pouvoir être éducateurs dans les différents secteurs, dans lesquels chacun va trouver sa spécialité.

Nous essayons de réunir des personnes motivées à participer à faire apparaître ce projet global pour une nouvelle humanité et vous êtes invités à communiquer avec nous dans quel secteur d’activités vous seriez intéressés à vous impliquer à son élaboration : création de communautés, autosuffisance, système d’éducation, médecine naturelle, interculturalité,…

Si vous êtes intéressés à nous rencontrer pour discuter des thèmes que nous avons introduits, vous êtes les bienvenus.