NOTRE VISION

NOTRE VISION

Pourquoi sommes-nous végétariens ?

Nous fonctionnons à base du concept de la paix. Nous évitons d’entrer en conflit entre nous et avec les autres. Nous ne prenons donc pas la vie des animaux sans nécessité absolue, ce qui sinon serait une violence. C’est pourquoi nous sommes une communauté végétarienne.

Pourquoi buvons-nous du lait de vache ?

La nature a donné à la vache un statut particulier dans le règne animal ; cela se confirme notamment par ses excréments qui sont purs et ont même des vertus antiseptiques. La nature de la vache est de donner en abondance. Nous la considérons donc comme une mère pour tous. C’est pour cela que la tuer entraîne des conséquences karmiques d’un niveau supérieur. Une autre raison pour laquelle nous ne consommons pas de viande animale, et au contraire buvons de son lait pour cultiver une nature de paix.

Quelle relation avons-nous avec la nature ?

Nous nous considérons comme partie de la nature. Nous ne sommes pas au-dessus d’elle. C’est pourquoi il est clair pour nous que nous n’avons pas le droit de l’exploiter à notre bon vouloir, comme des enfants capricieux, des êtres immatures.

Que pensons-nous des lois de la nature ?

Il nous semble essentiel en tant qu’humains de comprendre le fonctionnement de la nature, ses lois, et de les suivre. Car ce sont ces lois qui nous montrent les limites qui nous maintiennent en harmonie avec elle, avec nous-mêmes et entre nous. En quelques mots, respecter les lois de la nature est ce qui nous permet d’être heureux.

Comment voyons-nous la liberté de l’être et le karma ?

Chaque être, plante, insecte, animal, humain, a sa propre essence qui le fait agir naturellement.

En tant qu’êtres humains, nous avons donc aussi la nôtre. La différence est que nous portons comme particularité de pouvoir agir selon notre libre arbitre. C’est-à-dire de pouvoir choisir d’agir en accordance avec la nature qui nous est donnée ou d’aller contre.

Si nous faisons ce dernier choix, nous entrons en conflit avec la mère nature et la vie. Cela est notre entière responsabilité. Nous ne pouvons mettre la faute sur l’autre, en dehors de nous-même ou arguer qu’on ne savait pas car nous portons tous en nous le sens moral qui nous guide intérieurement à savoir ce qui est dans les limites correctes de la vie de ce qui ne l’est pas.  En conséquence à cette décision de les dépasser nous allons devoir payer en termes de souffrance. Ceci en son temps, que ce soit dans cette vie ou dans une suivante. Cela s’appelle la loi du karma.

Par exemple, prendre plus que ce dont on a besoin c’est voler. Cela provoque du karma. Il faudra à un moment apprendre de cet acte en expérimentant ce que cela fait de se faire voler. Le karma est une justice de la nature qui est là pour nous remettre sur le droit chemin. Elle va au-delà de considérations émotionnelles subjectives. Elle est impartiale et cela pour notre bien. Souvent les personnes se demandent ce qu’elles ont fait pour mériter ceci ou cela. Cette intuition est juste puisque chacun est la cause de son propre karma qui court d’une vie sur l’autre même si l’on n’en a pas la mémoire.

Quelles est notre vision de la sexualité ?

La potentialité créative qui amène une dynamique de vie dans la manifestation est l’énergie de la nature. Elle prend la forme de l’énergie sexuelle qui naturellement se manifeste dans les limites définies par les lois de la nature. Elle lui appartient et est donc à son service.

L’énergie sexuelle ne peut donc pas être utilisée pour des désirs égocentriques de l’être conditionné contrôlé par l’énergie de la magie de l’illusion qui nie notamment la polarité naturelle entre le masculin et le féminin.

Donc, pour nous, l’homosexualité va à l’encontre des lois naturelles. C’est pourquoi nous la considérons comme un état pathologique profond qui établit l’individu et le subconscient collectif connecté à cela dans un état de maladie profonde. Et, comme cela a déjà été relaté par des civilisations passées, cette maladie amène avec elle de grands chaos au sein de l’humanité entière qui prennent la forme de guerres, d’épidémies, jusqu’à des catastrophes naturelles ; autant de signes d’un désalignement profond et étendu. En un mot la souffrance.

Tout cela vient de pratiques sexuelles qui n’ont pas comme intention la vie et sa créativité. Elles peuvent être pratiquées autant par les homosexuels (entre femmes ou entre hommes) qu’entre hétérosexuels, les faisant rentrer eux aussi dans cette même maladie. Une fausse liberté qui débouche sur une maladie.

Nous ne sommes pas contre recevoir les personnes qui sont pris dans ce tissu malade puisque nous sommes là pour accompagner chacun à découvrir ou redécouvrir les structures saines de la vie et au besoin s’y réaligner. Ceci pour leur propre bénéfice et à plus grande échelle celle du collectif humain qui les inclus.

Que pensons-nous de la relation de couple ?

Nous considérons que le couple est un être et qu’il devrait s’établir de manière permanente, à travers d’un engagement face à la vie et devant un cercle de personnes déjà établis dans la voie. Comme cela est le cas pour les mariages sacrés encore en cours dans certaines traditions. Pour le couple qui correspond, du commun accord des deux partenaires, et sur la base d’une authentique harmonie dans leur relation.

Pour donner un exemple, dans la tradition Andine, avant de prendre un engagement définitif de couple, le jeune homme et la jeune femme prennent un engagement de probation pendant lequel ils apprennent à se connaître avant de rentrer dans une relation intime sexuelle. Nous sommes d’accord avec ce rituel car pour nous un couple ne démarre pas à base d’une rencontre sexuelle afin de satisfaire le désir du présent ou de se libérer de la répression de l’impulsion de sa libido, sa frustration, ce qui est une chose égocentrique mais le début de la relation de couple commence par une attraction mutuelle d’un sentiment de cœur, à base d’une nature commune d’attraction, pour vouloir cheminer ensemble au service de la vie.

Cela vient du fait que le couple est un être inclusif qui inclus deux polarités complémentaires. Chacun, comme partie de ce couple, est un être complet et parfait : androgyne. Et c’est la dynamique entre ces deux êtres à la fois complets et complémentaires qui amène une expansion de vie.

La libido, qui est la force vitale, ne peut être niée ou réprimée, mais doit s’exprimer dans les limites de la loi naturelle. Sans cela, l’être entre dans la voie de la maladie : psychique, physique et au-delà la maladie peut aussi affecter la conscience de l’être. Le faisant rentrer en conflit avec le sens de son existence et le but de la finalité de la vie. C’est pourquoi il nous semble essentiel de réviser les programmations malades conscientes et subconscientes liées au couple afin de permettre à l’être de se réaligner avec la structure et la dynamique saine originelle.

Que pensons-nous de l’avortement ?

La potentialité particulière de l’humain est son intellect qui lui permet d’avoir une vision philosophique structurelle de la vie et son libre arbitre de l’assumer ou pas. C’est toujours sur cette base que nous considérons les différents thèmes que nous présente la vie sur le chemin de sa découverte.

Notre compréhension est que nous ne sommes pas le corps qui est seulement un vêtement temporaire. Nous sommes l’être – esprit, âme – qui l’anime, le fait bouger et agir. Il est un être infinitésimal faisant partie d’une multitude d’êtres qui sont les inclus de l’être inclusif infini.

C’est pourquoi, nous ne sommes pas la cause première de l’action, mais la cause conséquente. Ce qui signifie que le résultat de l’action, le bébé, appartient premièrement à la mère nature et non à l’être qui le manifeste ; c’est pourquoi l’être qui participe à l’engendrer n’a pas le droit de décider s’il peut vivre ou mourir.

A base de cela, nous considérons que l’avortement et ce qui est associé à cela est un meurtre, donc un crime, un acte karmique, que l’on devra payer en son temps.

La question est si dans certains cas l’avortement est justifié ?

C’est l’exemple de la femme qui a été violée. Nous devons avoir une vision plus large de la réalité, considérant que tout, dans la manifestation du rêve de l’illusion, est contrôlé par la loi du karma. Cette loi naturelle définit qu’il n’y a pas de victime. Que ce qui nous arrive correspond à ce que nous avons fait à d’autre dans le passé, dans cette vie ou dans une vie précédente. Celui qui est violé, a précédemment été celui qui a violé. Et les situations qui apparaissent dans cette vie sont pour se libérer de cette dette. L’accepter telle qu’elle se présente permet de ne pas créer plus de karma ; dans cet exemple en ne tuant pas l’être que la vie manifeste à travers notre corps même s’il est issu d’un viol. Cela semble extrême mais il faut avoir confiance que la vie sait mieux que nous comment nous venir en aide et que son aide à travers la loi du karma peut sembler déroutante de prime abord mais est pour notre meilleur intérêt.  

Aussi, pour être clairs, tuer un fœtus est la même chose que tuer un être adulte puisque le corps du fœtus est déjà animé par un esprit ; un être est déjà présent en son sein.

Il faut aussi comprendre que l’être qui apparaît n’est pas le produit biologique du corps ou du désir premièrement des deux parents. Il vient du grand esprit, la cause première, descendant du plan de l’esprit qui va permettre aux moyens biologiques de s’activer pour le faire apparaître, dans les conditions et dans le vêtement temporaire qui lui correspond selon son karma et à travers les vêtements des êtres de ses parents biologiques qui correspondent à son être karmique. Un fœtus ne va pas nécessairement aboutir à la naissance de l’être. C’est la nature qui en décide et nous ne devons pas forcer cela par des moyens techniques, essayant d’avoir un contrôle autant sur la vie que sur la mort. Cela ne nous appartient pas. Nous devons apprendre à distinguer les limites de notre contrôle et de l’espace dans lequel nous pouvons interférer, de celui qui ne nous appartient pas.

Quelle est notre relation et connexion avec les plantes sacrées ?

Notre communauté est définie par sa connexion avec la tradition des Amériques en lien avec les plantes sacrées qui sont pour cela dans nos rituels des médecines et non des drogues.

C’est notre connexion authentique qui fait la différence. Une même plante pouvant apporter, selon la connexion, un résultat différent voire opposé : médecine ou poison.

La plante, pour être médecine, doit être considérée comme un être supérieur, un esprit, non comme une substance ayant une énergie impersonnelle. C’est un grand-père ou une grand-mère, un ancien porteur de sagesse, qui peut nous guider dans la voie de la vie et nous soigner au niveau le plus profond de la conscience de notre être.

Son énergie est l’aspect conséquent de sa réalité d’esprit, d’être, dans l’inclusivité des deux. Nous ne pouvons pas l’approcher pour l’exploiter, mais pour le servir et être guidés.

Pour qu’elle soit authentique, il faut que la connexion soit transmise à travers un lignage authentique par une rencontre de niveau initiatique qui établit la personne dans ce lignage de transmission, dans une relation de maître à disciple qui n’est pas quelque chose de relatif temporel.

C’est une connexion mystique qui n’est pas conditionnée par la présence des corps, par le temps ou la distance. Elle perdure au-delà de tout cela. Ce qui permet à la personne de poursuivre de transmettre l’initiation de cette connexion à une ou plusieurs autres personnes de génération d’esprit conséquente. Ceci par le choix du destin, à qui ça correspond et en son temps.

C’est cette transmission authentique qui permet à la personne de donner la médecine avec une connexion réelle : une vraie médecine.

Une personne peut avoir l’autorisation de donner la médecine au nom de son maître, mais jusqu’à ce qu’il rencontre ce niveau de connexion authentique, il n’a pas encore la potentialité de transmettre le lignage.

Ce qui permet à la personne d’entrer dans cette connexion c’est d’être entrée à un niveau suffisant dans la conscience de la vision structurelle du cercle sacré dans l’horizontalité et la verticalité des trois mondes, dans l’inclusivité des deux. Aussi, dans la dynamique d’expansion du temps du présent éternel de l’esprit. D’être sorti à un niveau suffisant de s’identifier avec le corps et ses attachements égocentriques. Passant à la seconde étape de son processus de formation comme personne médecine, s’établissant dans la conscience permanente que sa référence absolue est son service à la voie et à ses grands-parents, auxquels appartient sa vie dans sa totalité. Ayant atteint la clarté sur le but de la finalité de la voie de la vie et essayant toujours de s’aligner avec cela face aux situations qui apparaissent au cours du chemin. Comprenant que ce n’est pas la voie de la libération, mais de la réalisation de son être éternel, qu’il découvre pas à pas dans la transmutation de sa conscience. Aussi, voyant l’intérêt de l’autre non séparé du sien et le servant premièrement, dans la conscience d’une vision non divisée de la vie, distinguant la réalité de la fausse réalité du rêve de l’illusion.

Quels sont les risques de prendre les plantes sacrées en dehors d’une connexion authentique ?

Il faut savoir qu’existe des fausses transmissions de connexion chamanique à travers la sexualité. C’est lorsque que le chaman entre en relation sexuelle avec sa patiente ; de nombreuses femmes mal averties témoignent de cela. Chose qui peut aussi avoir lieu entre la chamane et son patient.

Ce n’est pas forcément que le chaman ou la chamane ont comme intention d’établir une connexion de magie noire avec les personnes qui ont pris des plantes psychotropes avec eux. Leur l’intention peut être de leur transmettre leur connexion médecine. Établissant toute une chaine de transmission entre le chaman et différentes femmes. De même entre la chamane et différents hommes.

Bien que basé sur une bonne intention, c’est un archétype de transmission manipulé par la magie de l’illusion. Il se transmet premièrement sous forme de message subliminal dans l’espace cérémoniel de la part de celui ou celle qui donne le psychotrope à ceux qui le reçoivent, sans qu’ils ne s’en rendent compte, les faisant tomber dans une connexion de faux chamanisme, qui les guident à la voie de l’impersonnalisme, de la libération, de se fondre dans l’énergie de l’absolu où il n’y a plus de dynamique d’expansion ou de considérer qu’il y a seulement un être et que tous sont cet être.

C’est pourquoi dans leur réalité d’être dans la manifestation comme individus, qui est seulement une illusion, ils transmettent la guidance comme des canaux. Ce qui s’appelle actuellement « le channeling ».

La guidance authentique et la transmission saine viennent d’une chaîne dans laquelle chaque anneau a et garde sa propre identité. Cette chaîne de transmission ou lignage se nomme Parampara en sanskrit.

Dans la voie tantrique du chamanisme, le lignage est dans l’inclusivité de la complémentarité de deux chaînes : la masculine et la féminine. La connexion pour l’homme se faisant à travers la chaîne masculine et la connexion pour la femme à travers la chaîne féminine. Et non à travers l’horizontalité de la relation sexuelle homme et femme.

Savoir cela pourra vous garder de bien de mésaventures qui pourraient avoir de graves conséquences sur votre chemin de vie et votre conscience d’être.

Maintenant, si cette voie est sa voie du destin, le couple établis par un rituel de mariage sacré amène aussi la réalité de l’esprit de l’être inclusif des deux lignages masculin et féminin en complémentarité.

Comment nous impliquons-nous pour un changement de société ?

Dans les conditions de notre existence sur cette terre, nous devons être réalistes que dans des circonstances de nécessité absolue, le recours à la force est nécessaire.

Pour cela il existe, par nature, l’ordre des guerriers qui a pour fonction de maintenir la paix et l’harmonie dans le royaume face aux agressions venant de l’extérieur.

Il est prédit par les traditions ancestrales, qu’en son temps et par choix du destin, apparaîtra un sage leader qui viendra au milieu du chaos pour rétablir l’ordre et l’harmonie d’une vraie civilisation d’humains, pour un temps donné. Il est nommé l’Inca et les femmes et hommes réels qui suivront ses pas, les runas. Ce fut le cas dans une époque passé avec Manco Cápac par exemple dans les Andes. 

Nous voyons dans le présent que cela est de nouveau une nécessité urgente.

C’est pourquoi nous prions pour qu’apparaisse ce vrai leader, avec ce que l’on pourrait nommer son cercle de chevaliers, comme dans l’exemple du Roi Arthur et de ses compagnons de la table ronde.

La potentialité étant que réapparaisse dans la manifestation temporelle le règne divin de paix, d’harmonie et de prospérité pour tous ; au moins pour un temps.

C’est avec cette intention que nous a été transmis le lignage médecine des Piaroas à travers le couple médecine de Don Bolivar et Doña Elena, par le choix du destin, pour servir ce but.

La transmission de ce lignage, qui est un lignage d’esprit, n’est pas nécessairement à travers un lignage de sang dans cette vie. Parfois oui, parfois non. La transmission en est toutefois authentique.

Comment nous positionnons-nous face au système actuel ?

Nous n’entrons pas en conflit avec le système actuel. Nous l’utilisons pour démarrer une nouvelle histoire.

Nous participons à faire apparaître un nouveau système d’éducation basé sur une vision structurelle philosophique de la vie et de sa dynamique, qui va permettre d’amener une transmutation de la conscience. Partant des bases philosophiques universelles qui nous sont communes et en réapprenant la capacité d’observation et de déduction logique objective que nous pouvons tous valider. Système d’éducation qui conséquemment à la rééducation à la capacité d’observer, penser, déduire, écouter et partager, comporte des sections de formation dans les différents secteurs nécessaires aux nécessités de la vie et du maintien de l’harmonie de la nouvelle société à venir.

Cela est donc accompagné de projets sociaux au niveau local, telle que des coopératives et centres culturels, qui peuvent s’expandre jusqu’à faire apparaître tout un nouveau réseau qui respecte les identités collectives locales particulières de chacun et amène une richesse dans la complémentarité des différences. Ceci étant possible dès lors que chacun de ces collectifs, au-delà de sa propre identité, a retrouvé la base d’une vision commune philosophique de la vie et de la dynamique de ses fonctionnements.

Comment expliquons-nous la conscience du cercle et ce qui la différencie de la secte ?

Une secte est un collectif qui s’enferme sur lui-même, s’isolant de l’extérieur. C’est une conscience égocentrique collective, qui nie la particularité de chacun de ses éléments, et qui peut être très grande. La secte fonctionne à base d’un dogmatisme qui ne veut pas se confronter avec une vision objective philosophique.

Alors qu’un collectif dans la conscience du cercle respecte l’individualité de chacun et s’ouvre à tisser des relations à l’extérieur de lui-même.

Ce qui permet au collectif sain d’avoir cette ouverture est sa base de définition d’une vision structurelle de la vie qui porte la conscience de « un et différent » : la réalité paradoxale de la vie que tout a une identité à base de l’être inclusif et de deux êtres inclus en polarité de complémentarité. Et cette base est toujours en expansion.

Pour illustrer cela, on peut dire que l’identité de l’être est à la fois définie par son appartenance à tel collectif comme d’autres mais qu’à la fois il garde son identité unique et particulière au sein de ce groupe.

Nous ne prétendons pas être parfaits et nous avons beaucoup à apprendre sur la voie de la vie. C’est pourquoi nous sommes nés dans cette manifestation temporelle, comme les éternels étudiants que nous sommes tous. Sur cette base nous sommes toujours prêts, pour nous améliorer, à écouter de ceux qui ont appris plus que nous, en le montrant par leur exemple. Pas seulement sur la base de belles paroles, parce que ce sont les actes qui disent vrai. Et comme, il le faut savoir, la tendance de l’être conditionné est de toujours chercher la faute chez l’autre sans amener quelque chose de positif, bien que nous tâchions toujours de voir où nous en sommes afin de nous réaligner, nous ne prenons pas comme comptant ce que dit quelqu’un qui ne fait pas de même.

Dans notre collectif, chacun est libre de définir comment il souhaite s’impliquer et est entièrement responsable de son propre processus. Nous proposons des options qui sont juste là comme des propositions pour faciliter chacun de découvrir ce qui lui est favorable. Chacun étant aussi libre de faire de nouvelles propositions pour ouvrir le champ des possibles.

Comment nous relationnons-nous avec les autres croyances et coutumes ?

Nous acceptons la réalité subjective des différentes croyances. C’est ce qui fait la richesse de la vie dans ses diversités, à condition qu’elles ne soient pas en conflit avec une vision philosophique qui est la base commune qui nous unit.

En accord avec cela, nous nous ouvrons à la discussion, découvrant ensemble la voie de la vie. Mais nous ne voulons pas entrer dans une polémique d’attaque et de défense pour savoir, dans l’espace conflictuel, qui a raison. Nous ne voulons imposer à personne notre identité particulière, ni nous laisser imposer cela de la part de l’autre. Mais nous nous ouvrons à l’écoute, comme moyen de s’enrichir ; ce qui est la nature de la vie dans sa dynamique d’expansion. Comprenant que nous sommes « un et différents ». Nous ne sommes pas unidimensionnels mais multidimensionnels : un inclusif de diverses identités en complémentarité. Il faut seulement savoir observer la vie pour se rendre compte de cela.

En développant la conscience de cette vision, nous restons dans la conscience du cercle et ne pouvons donc pas être une secte qui pour sa part est dans une conscience divisée de la vie qui la fait rentrer sous le contrôle de l’illusion nommée la maya.

Si certains pensent que nous cultivons cela, nous les invitons à nous rencontrer pour en discuter et voir réciproquement où nous en sommes, et qui, dans son propre intérêt, devrait en réalité prendre l’autre comme référent.

Sur quoi repose notre processus et comment manifestons-nous la conscience du cercle ?

Nous sommes dans la voie de la gnose. Cela veut dire la voie de la découverte. Le processus que nous vivons est à la fois collectif et personnel. Il n’y a pas une dictature d’une imposition de la part d’une personne ni d’un collectif de moutons qui n’aurait qu’une seule voix. Chacun s’implique à son niveau et selon sa propre motivation.

Nous fonctionnons sur la base de « un et différent », du moins nous essayons de le faire. C’est la conscience du cercle sacré.

Dans le collectif, la personne ou le couple qui dans le présent a la meilleure potentialité pour occuper la position référente pour amener la conscience du cercle, occupe cette fonction sur la base d’un accord collectif.

Ce qui la / le qualifie pour cette fonction temporaire, est sa conscience de faire passer l’intérêt collectif avant le sien propre, se mettant à son service. Cela en considérant que son intérêt personnel supérieur sera rencontré à travers servir premièrement celui du collectif dont elle / il fait partie.

Ceci est la vision de la conscience du runa, l’homme ou la femme qui est arrivé à la conscience de son être comme humain. Ce sont, comme mentionnées précédemment, les bases de la tradition de la civilisation Andine, de son esprit ; et cela ne dépend pas de la couleur de la peau ni d’où l’on est né.

Notre participation en tant que collectif est de faire apparaître une nouvelle société basée sur la conscience du cercle, développant en expansion un tissu de cellules à prédominance d’autosuffisance, sur le modèle du clan – entreprise.

Ce que nous essayons de faire est un modèle pilote. Chacun est donc bienvenu à venir participer à la découverte de cette, à la fois traditionnelle et nouvelle, forme sociétale de vie.

Comment voyons-nous que chacun puisse trouver sa place dans ces projets ?

Dans le plan de la nature, pour les humains, il y a quatre types d’essence dans la structure sociale qui nous font agir de manière naturelle en complémentarité avec les autres. Cela peut se schématiser par une pyramide mais ne signifie pas supérieur et inférieur. Chacun étant utile et nécessaire et mis naturellement dans la fonction qui lui correspond car parfaite pour son avancement en termes de conscience.

La première classe sociale se composent de ceux qui ont la capacité intellectuelle reliée avec la vision philosophique de la vie, sa dynamique et sa finalité.

Ils ont aussi la potentialité et la conscience de distinguer l’être dans sa nature éternelle substantielle du vêtement temporel dans lequel il est impliqué dans le présent ; distinguant l’esprit atemporel qui anime le corps de celui-ci qui n’est seulement qu’un vêtement temporel.

Ils ont pour fonction de guider les autres classes à accomplir leur fonction.

Ce sont les éducateurs, les conseillers, les chamanes, les prêtres, les scientifiques, les mystiques. Ils portent le nom de amautas (en quechua), de brahmanes (en sanskrit), de druides (dans la culture celtique). Différents termes qui désignent la même chose.

Pour accomplir ces fonctions ils ont besoin, comme tous, d’un processus de formation. Mais ce dont ils ont le plus besoin c’est avant tout d’une conscience morale du meilleur niveau et d’intégrer que leur responsabilité est d’être au service de l’intérêt collectif. Se préparant à être prêts à accomplir n’importe quel service quand c’est nécessaire, au niveau de leurs capacités, mettant le sens de leurs devoirs avant leurs droits.

Notre orientation première comme Willka Hampi est de faire apparaître cette classe de personnes pour leur capacitation naturelle d’accomplir cette fonction dans l’édifice social d’une nouvelle société ; ceci par le choix du destin.

Nous ne nions pas les autres classes, au contraire, chacun pouvant au cours de son processus expérimenter les essences des différentes catégories sociales et certaines des fonctions associées.

Comment sinon participer à faire apparaitre une nouvelle société si nous ne la vivons pas premièrement à notre petit niveau…

Nous sommes donc dans un processus de formation, œuvrant dans différents secteurs d’activités au sein de la communauté, pour pouvoir non seulement les expérimenter afin de trouver notre spécialité mais aussi pour se former en tant qu’éducateurs pour accompagner d’autres dans leur formation.

Les directions sont nombreuses : création de communautés, monter des coopératives locales, entrer en collaboration et autosuffisance, participer au nouveau système d’éducation, celui des médecines naturelles, prendre part au secteur interculturalité, …

En quelques mots, quelle est notre intention ?

Notre intention est de réunir des personnes motivées à participer à faire apparaître ce projet global pour une nouvelle société et humanité.

Nous vous invitons donc à prendre contact avec nous pour nous partager vos motivations.

Si vous êtes intéressés à nous rencontrer pour discuter des thèmes que nous avons introduits, vous êtes les bienvenus.